L’ADSN en tant que Relais de messagerie sécurise vos courriels

Pour opérer et soutenir la migration vers la nouvelle messagerie, l’ADSN a conçu et développé le Relais de messagerie qui s’intercale entre les offices notariaux et le monde internet avec pour mission de sécuriser les flux.

La fin annoncée par Orange de la messagerie que fournissait de longue date l’ADSN aux notaires signe l’obsolescence d’un produit qui ne correspondait plus aux usages actuels. « Le mail seul n’existe plus en tant que tel, c’est une technologie presque disparue », observe Stéphane Schoffit, Directeur des produits et services métier de l’ADSN, ajoutant que « la boîte aux lettres est devenue dans les entreprises l’un des éléments d’un bouquet de services et d’outils collaboratifs complémentaires proposés par les grands opérateurs mondiaux d’Internet tel Microsoft ».

Ouvrir tout en sécurisant

« La nouvelle messagerie des notaires intervient dans un environnement complexe », explique Stéphane Schoffit, « il faut pour des raisons de sécurité et de e-réputation que la profession conserve la maîtrise des flux entrants et sortants et que dans le même temps la messagerie puisse s’enrichir d’une palette de services qui, relevant du domaine concurrentiel, échappent à l’ADSN et sont gérés par les éditeurs (SSII de la profession) et prestataires des offices ». « Cette posture est dans la continuité d’une ouverture de l’ADSN, afin de laisser à des tiers la possibilité de développer de nouveaux services à valeur ajoutée pour les offices », précise Wilfrid Robion, responsable du Relais de messagerie mis en place par l’ADSN, « les sociétés de services avaient d’ailleurs déjà mis en place des synergies entre la messagerie et leurs solutions professionnelles ».

L’ADSN ne fournit donc plus la boîte aux lettres elle-même mais elle garantit que les flux respectent bien le plus haut niveau de sécurité attendu par la profession, à l’instar de ce que fait déjà le système d’information « Planète » mis en place pour sécuriser les flux métier entre les offices et leurs partenaires. Il revient ainsi à l’ADSN d’exercer son cœur de métier dans un contexte d’ouverture élargie « en garantissant à tous les notaires quels qu’ils soient, dans de petits ou gros offices, le niveau de sécurité le plus élevé possible, à l’état de l’art et à hauteur de ce que l’on sait faire aujourd’hui », résume Stéphane Schoffit. Face à l’aggravation de la menace cyber, de la multiplication des spams et phishing qui s’attaquent aux boîtes mail, seul le maillon sécuritaire assuré par l’ADSN – « et dont l’expertise est rafraîchie au quotidien par l’acquisition de nouvelles connaissances », précise Wilfrid Robion, – autorise le succès du nouveau dispositif.

L’infogéreur, premier contact du notaire

Dans cette configuration, les interlocuteurs de l’ADSN ne sont plus les quelque 80 000 utilisateurs actuels de la messagerie mais quelques dizaines d’infogéreurs, prestataires informatiques des entreprises notariales, éditeurs, ou DSI dans les structures qui en sont dotées. « Nous n’aurons plus de relations commerciales avec les offices », précise Wilfrid Robion, « mais avec les infogéreurs qui intègrent les différentes briques au niveau de l’office, messagerie, outils collaboratifs, un package de services qu’eux-mêmes composent et au sein duquel se trouve obligatoirement le Relais de messagerie imposé par la profession et que nous fournissons aux infogéreurs ». Il reviendra donc à ce dernier de facturer à l’office la globalité du service fourni et d’en assurer la maintenance et le support. L’ADSN, de son côté, accompagne les infogéreurs dans la mise en place de l’architecture centrale et leur facturent sa prestation.

Dans ce nouveau cadre, les infogéreurs sont notamment responsables de la création des boîtes aux lettres, conformes au plan de nommage du CSN ; l’interconnexion avec le Relais de messagerie ADSN pour initier les flux de messagerie ; la demande de création des comptes Relais correspondants à chaque boîte aux lettres (avec ou sans réécriture) ; la réception et émission des mails ; le stockage, l’archivage des mails et la sécurité de la boîte aux lettres.

Concernant les équipes support de l’ADSN, un point essentiel a changé. L’interface de la messagerie conduit l’utilisateur vers le support de l’infogéreur qui a installé la messagerie sur les postes de travail. « Nous restons bien évidemment présents auprès des notaires » résume Stéphane Schoffit, « mais contrairement à ce qui se faisait quand l’ADSN administrait tout le système, pour créer, modifier ou supprimer des boîtes mails par exemple, le notaire sera en contact direct avec son infogéreur ».

À noter, ni le CSN ni l’ADSN n’ont imposé la solution Microsoft, même si cette dernière occupe sur le marché une position quasi hégémonique et que les éditeurs ont d’ores et déjà largement développé des outils Microsoft pour les besoins des offices. « Le Relais de messagerie ADSN assure de la même manière la sécurité des courriels quelle que soit la technologie adoptée par l’office », affirme Stéphane Schoffit.

« L’ADSN ne fournit plus la boîte aux lettres mais garantit que ses flux, comme tous les flux métier, respectent le plus haut niveau de sécurité exigé par la profession ».